Collection « Ces récits qui viennent »

Collection ces récits qui viennent (2020-2022) en collaboration avec Dacres éditions 

Dirigée par Stéphane BIKIALO, Marie COSNAY et Daniel SENOVILLA HERNANDEZ 

Affiliée à « Littératures de Dacres », la collection « Ces récits qui viennent », se propose d’accueillir des récits autour du processus des migrations. Les acteurs et actrices des migrations auront eux-mêmes la parole. Il s’agira de prendre acte que ces récits peuvent apporter quelque chose de nouveau à la littérature et que la littérature peut apporter à ses auteurs une forme d’expression et de partage non conditionnée par les multiples enjeux de la vie en exil.

D’un point de vue scientifique, l’implication du laboratoire Migrinter, spécialisé dans l’étude des migrations internationales, dans la production et promotion d’une collection littéraire s’inscrit dans le cadre d’une réflexion méthodologique de longue date.  Ayant progressivement pris conscience des limites que présente l’utilisation des outils d’enquête en sciences sociales plus répandues auprès des populations migrantes, nous avons aussi constaté que l’utilisation de formats ludiques, culturels, créatifs ou artistiques était intéressante pour débloquer les récits des jeunes migrants et de les aider à surmonter leurs logiques réticences à se dévoiler. Le théâtre, la photographie, le dessin, la radio, la musique et bien sûr le récit littéraire constituent des formes de transmission de l’expérience migratoire qui nous semblent plus adaptées et pertinentes en octroyant aux protagonistes une forme de contrôle sur ce qu’ils souhaitent transmettre de leur vécu.

Donc, au-delà de leur qualité littéraire, les récits de la collection « Ces récits qui viennent » s’inscrivent dans une dynamique de production de savoirs présentant un intérêt scientifique indéniable. 

Projet ADIMENA

Projet ADIMENA

Le projet ADIMENA – Assurer le droit à l’information des mineurs non accompagnés –  repose sur l’organisation et la réalisation d’ateliers collectifs d’information adaptée destinés aux mineurs non accompagnés et aux jeunes migrants adultes. Les mineurs migrants sont globalement faiblement informés par rapport à leur situation et aux procédures administratives ou judiciaires qui les affectent. Ce manque d’information relève d’aspects fondamentaux comme les mesures appliquées pour leur identification, les possibilités d’hébergement, de scolarisation, d’accès aux soins ainsi que sur les solutions durables une fois qu’ils arrivent à la majorité. Les informations sont obtenues à partir de différentes sources : les passeurs, les pairs migrants (adultes ou mineurs) ; les réseaux sociaux ; les associations ou des personnes bienveillantes rencontrées en cours de route.

Les ateliers collectifs d’information juridique est un util collectif participatif qui a été créé en 2015 dans le cadre du projet de recherche MINAS (lien vers l’onglet) et a depuis été régulièrement appliqué dans différents contextes géographiques (Paris, Marseille, Poitiers, Ceuta, Cadix, Jerez de la Frontera, etc.) Dans le cadre de ce projet, un double objectif a été fixé :

  1. Informer les jeunes migrants de leur situation et de leurs perspectives d’avenir en cas d’établissement dans le contexte où ils se trouvent
  2. Fournir des informations sur la situation et les possibilités législatives dans les autres contextes européens.      

(1) En ce qui concerne les mineurs qui souhaitent s’installer et construire leur avenir dans leur état de résidence actuel, l’information portera sur les différentes phases de leur procédure d’accueil, dans ce contexte notamment l’identification et la détermination de la minorité, l’accès au système de protection, la représentation légale, l’accès aux soins de santé et à l’éducation, ainsi que les solutions durables qui leur sont proposées dans leur transition vers une vie majoritaire et autonome. 

(2) Une approche similaire sera adoptée à l’égard des mineurs qui ont exprimé le souhait de poursuivre leur voyage migratoire vers de nouvelles destinations. Dans ces cas, le projet cherchera à établir des protocoles de transmission d’informations sur le traitement et la situation de cette catégorie de migrants européens dans d’autres contextes nationaux de l’environnement européen (France, Allemagne, Royaume-Uni, etc.), ainsi que sur les opportunités et risques juridiques qu’ils peuvent rencontrer dans ces autres destinations.

Livrables :

Projet REMIV

Projet Remiv

Le projet REMIV – Ressources pour les Mineurs Isolés de la Vienne a constitué une expérience de partenariat entre un laboratoire de recherche spécialisé dans l’étude des migrations internationales (Migrinter) et un centre socio culturel de la ville de Poitiers (la Maison des Trois Quartiers). 

L’objectif premier et ultime du projet a été de contribuer- en collaboration avec les institutions et le tissu associatif local- à la création d’un cadre d’accueil et d’insertion scolaire des mineurs isolés étrangers en accord avec la législation applicable et permettant une meilleure intégration de cette population dans notre société. Le projet s’articule autour de deux axes : le premier prévoit la constitution et l’animation d’un réseau d’acteurs impliqués dans le travail avec les mineurs non accompagnés du département de la Vienne ; le deuxième s’axe sur la mise en place d’activités informatives et ludiques destinées aux mineurs migrants autour de trois thématiques : participation citoyenne et interculturalité ; scolarisation et aspects juridiques. 

Même si des activités auprès des jeunes migrants avaient lieu depuis le mois de septembre 2015, le projet débutera officiellement le 1er février 2017. 

Actuellement, le projet REMIV est devenu le Pôle REMIV, porté par la Maison des Trois Quartiers, un espace consolidé d’accompagnement et soutien à la population de jeunes migrants isolés de Poitiers. Migrinter continue à participer et à soutenir les actions du projet et participe à sa coordination.  

Voir aussi : https://m3q.centres-sociaux.fr/page-d-exemple/remiv/

Livrables :

COLLOQUE Octobre 2017

Colloque Octobre 2007

Colloque intitulé ‘La migration des mineurs non accompagnés en Europe: les contextes d’origine, les routes migratoires, les systèmes d’accueil’, 10-11 octobre 2007, Maison des Sciences de l’Homme et de la Société de l’Université de Poitiers.

Ce colloque a été organisé par le laboratoire MIGRINTER et l’Observatoire International de la Justice Juvénile avec la participation du Centre Jacques Berque pour les études en Sciences Humaines et Sociales au Maroc et le soutien du Secteur des sciences sociales et humaines de l ‘UNESCO

Pendant deux journées, 43 communications (24 en session plénière et 19 en deux sessions d’ateliers parallèles) présentées par des chercheurs, acteurs institutionnels  ou  praticiens  associatifs  d’origines  et  expériences  très diverses ont abordé les nombreuses problématiques juridiques et sociales qu’implique la migration indépendante des enfants tant dans leurs pays d’origine que dans les sociétés d’accueil. Plus de 200 personnes, incluant intervenants, participants et auditeurs libres venant de plus de 25 pays ont assisté au colloque.

Les sessions plénières ont été traduites simultanément dans  trois  langues:  français,  anglais  et  espagnol  et  sont  disponibles  en format vidéo sur le site Internet de l’Université de Poitiers.

http://uptv.univ-poitiers.fr/program/la-migration-des-mineurs-non-accompagnes-en-europe/index.html

Projet MINAS : dans l’intérêt supérieur de qui ?

Projet MINAS : Dans l’intérêt supérieur de qui ?

Enquête sur les droits des mineurs isolés étrangers sous l’angle de la migration et des procédures d’asile (« In Whose Best Interests ? Exploring Unaccompanied Minors’ Rights through the lens of Migration Asylum Processes »)

Dans le cadre du projet européen MINAs, (2014-2015), cofinancé par la Commission Européenne, quatre laboratoires de recherche [Université de Primorska (Slovénie), Migrinter (CNRS-Université de Poitiers), Université de Brighton (Royaume Uni), Université de Vienne (Autriche)] ont travaillé autour de la notion d’intérêt supérieur de l’enfant (ISE) lorsqu’elle est appliquée aux mineurs isolés étrangers. 

L’ISE est une notion juridique indéterminée qui doit être définie pour chaque cas particulier. Dans le cas des mineurs isolés étrangers, la détermination de leur intérêt supérieur doit évaluer leurs besoins de protection immédiate et future et définir une solution durable pour répondre à leur situation de vulnérabilité.  

L’objectif de cette enquête était d’apporter des éclairages sur cette notion à partir de l’interprétation des acteurs qui sont amenés à la manier mais surtout de la perception qu’en ont les mineurs et jeunes migrants eux-mêmes. 

Il s’agissait plus spécifiquement : 

  • De tenter d’identifier les éléments qui influencent la manière dont les jeunes migrants considèrent leur propre intérêt supérieur : par rapport aux contours de la protection dont ils bénéficient (hébergement, éducation, accompagnement éducatif), en fonction de leur statut en tant que MIE (solution durables, régularisation), par rapport à leur condition de jeunes (réseaux sociaux, loisirs, religion, amitié, etc.)
  • D’identifier la manière dont la notion d’’intérêt supérieur de l’enfant est interprétée par les différents acteurs gravitant autour des MIE à plusieurs échelles (juridique, institutionnelle, associative) afin d’analyser la correspondance entre les pratiques et les contours juridiques du concept.

Livrables :

Projet PUCAFREU 2011-2013

Recherche Pucafreu

MIGRINTER (CNRS) a été l’institution coordinatrice du projet PUCAFREU, sigles en langue anglaise de « Promouvoir  l’accès  aux  droits  fondamentaux  des  mineurs étrangers non accompagnés sans protection dans l’Union européenne », qui s’est appuyé sur un réseau de cinq organisations partenaires dans les Etats membres qui constituaient  le  contexte  géographique du  projet : Hors-la-rue (France), Service Droit de Jeunes (Belgique), Fondation La Merced Migraciones (Espagne), ASGI- Associazioni per gli studi giuridici sull’immigrazione (Italie) et la Fondation PARADA (Roumanie). L’Université italienne Roma Sapienza a également apporté son expertise en tant que partenaire associé au projet.

L’objectif principal du projet a été d’analyser les causes qui entravent l’accès des mineurs non accompagnés sans protection aux droits fondamentaux garantis par la législation internationale et de promouvoir un meilleur accès de cette population à ces droits.

L’absence généralisée de données et recherches documentant les conditions de vie des mineurs migrants non pris en charge par les services de protection de l’enfance a justifié la pertinence de mener une recherche qualitative dans cinq pays, la Belgique, l’Espagne, la France et l’Italie en tant que pays de destination ou de transit, et la Roumanie en tant que pays de départ de ce type de migration. L’originalité de cette contribution a été d’explorer la perception des enfants et jeunes rencontrés, en recueillant leurs témoignages sur leur propre situation de vie mais aussi sur leur expérience des systèmes de protection auxquels ils avaient parfois pu accéder.

La recherche comprenait tout d’abord une analyse théorique sur des questions juridiques, essentiellement sur l’interprétation et l’application adéquate du contenu de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant à la situation des mineurs non accompagnés qui vivent sur le territoire d’un État membre de l’UE.

À l’issue de la construction d’une méthodologie commune, une recherche de terrain a été menée simultanément dans les cinq Etats qui constituaient le champ d’application du projet entre l’automne 2011 et l’été 2012. Cette recherche de terrain visait à explorer les conditions de vie et les activités des mineurs non accompagnés sans protection dans chaque territoire, les éventuelles difficultés qu’ils rencontraient pour faire valoir leurs droits fondamentaux ainsi que les raisons expliquant leur manque  de  protection.

Les résultats des différentes enquêtes menées ont montré une hétérogénéité qui tient principalement aux différentes modalités de traitement et de prise en charge de cette population, aux profils variés des mineurs et aux réalités spécifiques rencontrées dans chaque contexte. Néanmoins, il a pu être constaté l’existence généralisée de pratiques institutionnelles et traitements inadéquats provoquant une exclusion des mineurs migrants des services de protection institutionnels, et ce, en contradiction avec les postulats du droit international.

JMM n°5 – 2020

JMM n°5

Paroles de Jeunes



Lire le numéro en entier

Coordonné par Daniel Senovilla Hernández et Cléo Marmié

Mise en page : Carole Tardif

Daniel Senovilla Hernández et Cléo Marmié

  • Paroles de Jeunes 1 :

En primera persona / A la première personne

Alseny Diallo

Nous pouvons

Stephen Ngatcheu

Un sueño (casi) hecho realidad / Un rêve (presque) devenu réalité

Ousmani Traoré

Appel à la Solidarité, à l’Amour et à la Fraternité

Patricio B. Freitas

Imaginez

Petit Bah

« Balago Azur »

Luciano Tanger 9971

Cléo Marmié

  • Paroles de Jeunes 2 :

Bienvenue en France

C.

La historia de Hamid / L’histoire de Hamid

Contexto español de acogida de los menores no acompañados / Contexte espagnol d’accueil des mineurs non accompagnés

Hamid & Chabier Gimeno Monterde

Hablando de inmigración e igualdad

Thierno Habib Diallo

Así sigue tratando Europa a los africanos

Alseny Diallo

Hommage à Ba Maliba

Sid Camara, l’enfant noir

À ma Maman : Djenaba Camara & Bledard Blindé

Mouhammed Fadiga

  • vu :

« La vida del inmigrante » : un court-métrage coup de poing au cœur des migrations juvéniles

JMM n°4 – 2018

JMM n°4

Bonnes pratiques d’accueil et approches méthodologiques innovantes

Coordonné par Daniel Senovilla Hernández avec le soutien de Corentin Bailleul, Océane Uzureau et Benjamin Naintré

Daniel GAZEAU a réalisé une refonte de différents aspects de la maquette pour ce numéro 4.

Ce numéro est dédié à la mémoire de Rachid Oujdi, cinéaste et citoyen engagé. Repose en paix

Daniel Senovilla Hernández et Corentin Bailleul

Guillaume Coron

Présentation de l’œuvre d’Abdi Deeq (Presenting Abdi Deeq’s art-work)

Eda Elif Tibet & Abdi Deeq

  • Paroles de Jeunes 1 :

Stéphane Le General

  • Paroles de Jeunes 2 :

Quand les images parlent : résultats d’un atelier photo avec les jeunes migrants du projet REMIV

Alice Clery, Faustine Colpin-Lafuna, Sarah Plozansky, Aude Vinks-Keters

JMM n°3 – 2017

JMM n°3

Parcours migratoires, privation de liberté et vulnérabilité

Coordonné par Florian Aumond et Nelly Robin.

Avec le soutien de Hawa Ba, Lucie Bacon et Sarah Przybyl.

Dessins dossiers Renaud Bourdon.

Florian Aumond et Nelly Robin

  • Paroles de Jeunes 1 :

Tafire

  • Paroles de Jeunes 2 :

Fala

Nelly Robin

Merete Turpin

  • Paroles de Jeunes 3 :

Alagbe

Avec Taby, Eveline Flavigny, Benoit Flavigny et Nelly Robin

Note de lecture- La fissure, Abril, G. et Spottorino, C.

Note de lecture- Ceux du large, Devi, A.