Dans le cadre du projet de recherche-action MINA 93, porté par l’Institut Convergences Migrations et le Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis, un colloque de deux jours est organisé les 9-10 décembre prochains. Ce colloque permettra de faire un retour sur les premiers résultats de cette recherche et de proposer un retour d’expérience sur la collaboration entre recherche et institution visant à l’amélioration des conditions d’accueil des jeunes isolés étrangers. Vous trouverez le programme ci-dessous ainsi qu’un lien vous permettant également de vous inscrire à ces deux journées. Le colloque est en format hybride, présentiel et distanciel.
Dans cet épisode nous allons dans la ville de La Mûre, située au Sud de Grenoble. Nous y avons rencontré 4 bénévoles du CARM (Collectif d’Accueil des Réfugiés en Matheysine). Ces 4 personnes, toutes retraitées aujourd’hui, reviennent sur l’histoire du collectif, son rôle et ses objectifs, ainsi que les points positifs de leur engagement.
Dans cet épisode, nous allons dans les Côtes d’Armor, en Bretagne. Dans la ville de Langueux, tout près de Saint-Brieuc, nous avons rencontré des personnes bénévoles engagées auprès de l’association CAJMA 22 (Collectif d’aide aux Jeunes Migrants et de leur Accueillants). Né à la fin de l’année 2016, le collectif revient aujourd’hui sur son histoire, ses engagements, et souhaite faire passer des messages.
D’après une idée de Béatrice Hernandez Naoun, éducatrice spécialisée
Présentation
Suite au beau résultat de notre premier atelier de peinture et écriture à Grenoble début juin, nous avons proposé de répéter l’expérience à Saint-Brieuc quelques semaines après.
Organisé en collaboration avec CAJMA 22 lors de sessions de soutien scolaire auprès de mineurs et jeunes migrants, une première session servira à nous présenter et s’accorder avec les jeunes sur l’activité et les questions et thèmes sur lesquels ils souhaitaient s’exprimer.
L’atelier a eu lieu le vendredi 25 juin. Les jeunes ont décidé collectivement de dessiner et peindre une carte multicolore de l’Afrique et ensuite, avec le soutien des bénévoles de CAJMA, ils et elles se sont engagés dans une session d’écriture autour des deux questions qu’ils et elles mêmes avaient choisies:
Quel est le meilleur souvenir de ma vie à Saint-Brieuc ?
Quel est mon rêve ou mon projet pour l’avenir ?
Le résultat final a été exposé dans leur salle de cours et la plupart des jeunes se sont pris en photo avec leur réalisation et nous ont exprimé leur satisfaction pour ce moment de partage passé ensemble.
« Mon rêve est de devenir chauffeur de bus mais comme je ne peux pas maintenant, je veux travailler avec des personnes âgées. Mais en attendant je suis heureuse avec CAJMA »
« Lors de la fête de Ramadan quand je suis allé à la mosquée, j’ai vu un ami d’enfance. Lui il était ici il y a longtemps, il a eu sa carte de séjour. Il travaille et il a tout ce dont il a besoin. Il a vraiment changé, j’étais très jaloux de lui. Il m’invité ce jour-là et a égorgé un gros mouton. Ce jour-là, il était très content et on a beaucoup dansé et mangé car on avait fait un barbecue. Ça a été le jour le plus heureux de ma vie à Saint-Brieuc. J’aimerais devenir comme lui, je rêverais avoir mon propre appartement »
« Bonjour, moi, mon projet : je veux être plombier à Saint-Brieuc, et être basketteur pour avoir l’argent pour aider ma famille, trouver un appartement. Je veux aussi me faire des bons amis en France. Etre mineur en France est parfois compliqué, je souhaite aider ceux qui sont dans cette même situation plutôt difficile. J’aime la France »
« Mon beau souvenir à Saint-Brieuc est la rencontre avec CAJMA, après avoir été abandonné dans la rue par le Conseil Départemental. La CAJMA m’a hébergé, scolarisé (elle s’est occupé de moi). Mon projet est d’avoir un diplôme professionnel, d’être régularisé et de travailler »
« Mon projet – avenir : j’aimerais étudier en français jusqu’à obtenir mon bac en France. Mon rêve est de devenir un grand architecte pour pouvoir gérer mes problèmes personnels et vivre au mieux. C’est un grand souvenir pour moi d’avoir eu la chance de vivre en France dans la famille qui attire mon attention. J’étais surpris d’être dans une famille française qui puisse accueillir un africain et vivre avec lui sans être déçue. C’est pour cela que c’est un grand souvenir pour moi »
« Mon rêve : J’aimerais être un grand footballeur qui un jour viendra pour aider les orphelins. J’aimerais visiter le Canada, le Mexique et le Portugal. J’aimerais être un chauffeur de bus parce que j’aime bien ça à Saint-Brieuc. En juin 2019 à Saint-Brieuc, la personne que j’ai rencontrée m’a rendu à l’aise en m’amenant dans un endroit pour demander l’asile. J’étais perdu. Je ne connaissais personne. Il s’appelle Samba. Il était gentil. Quand j’étais au Danemark je faisais un match, c’était une demi-finale d’un tournoi pour migrants, ça m’a rendu heureux »
« Mon rêve plus tard, je souhaite devenir joueur de football. Le football a toujours eu une place importante dans ma vie, cela me permettait d’être connu, d’avoir une vie confortable. Je suis heureux d’avoir rencontré des gens à CAJMA 22 »
« La neige : Un visiteur est venu avec sa robe blanche et a couvert le sol pour lui donner la beauté. Tout comme la mariée qui porte la robe de mariage est la neige. Il y a ceux qui se réjouissent de son arrivée et leur donne le plus grand cadeau tels que le bonheur et la joie. Il y a le plaisir pour ceux qui ne l’ont jamais vu auparavant ou il y a longtemps. Et il y a ceux qui ne l’aiment pas. Je pense que les gens de Bretagne sont surtout satisfaits car cette région a très peu de neige. Les gens sortent donc dans la neige comme des enfants et ils jouent et font de bonhommes de neige. Les adultes accompagnent leurs enfants et prennent des photos. J’ai aussi pris beaucoup des photos »
A partir d’une idée de Béatrice Hernandez Naoun, éducatrice spécialisée à Grenoble, l’objectif de ces ateliers est d’apporter un espace d’expression aux jeunes migrants en utilisant la peinture et l’écriture de textes.
Souvent interrogés par rapport à leurs expériences passées (et pas toujours de façon bienveillante) par différentes personnes adultes, les questions ou sujets d’expression lors de ces ateliers sont préalablement accordés avec les jeunes participants. Leur participation est bien entendu volontaire et ils sont absolument libres d’exprimer ce qu’ils ou elles souhaitent.
En somme, ces ateliers réattribuent aux jeunes migrants une forme de contrôle sur les aspects de leurs expériences qu’ils souhaitent partager et sur ceux qu’ils préfèrent garder sous le silence.
GRENOBLE, 5 juin 2021
Organisé par Béatrice Hernandez et Guillaume Coron et avec la participation de Daniel Senovilla, les jeunes se sont exprimés sur les souvenirs positifs de leur expérience à Grenoble, sur leurs projets et aussi sur les messages qu’ils souhaitent faire passer à d’autres jeunes en France et au pays.
En collaboration avec l’association CAJMA 22, cet atelier a été organisé par Louis Fernier et Daniel Senovilla et s’articule autour des beaux souvenirs des jeunes participants à Saint-Brieuc et leurs rêves pour l’avenir.
En collaboration avec Sylvie Marchand et Lionel Camburet de Gigacircus et dans le cadre du projet Hospitalité en Actions, nous avons organisé un atelier artistique avec des demandeurs d’asile de l’HUDA de Ruffec géré par l’association Audacia. Les personnes participantes étaient libres de s’exprimer par le dessin ou l’écriture. Les thèmes suggérés étaient les aspects positifs de la nouvelle vie à Ruffec, les choses à changer et, enfin, leurs souhaits pour l’avenir. L’atelier a eu lieu au théâtre de la Canopée avec la participation et le soutien des habitants de Ruffec.
Dessin 1 (1,60m x 2,50m)
Dessin 2 (1,60m x 2,50m)
CASA BETANIA, MALAGA, 16-17 AVRIL 2024
La Casa Betania est un projet de la Fondation La Merced Migraciones qui accueille un groupe de jeunes demandeurs de protection internationale de différentes nationalités. Invités par Michel Bustillo et Sara García, nous avons eu l’occasion de passer deux jours de cohabitation et d’échange avec les jeunes dans cet espace qui constitue un modèle d’accueil respectueux et digne où ils se sentent chez eux.
POSTER COLIBRI
De gauche à droite et de haut en bas : Dessins de Luis Carlos, Angie, Mohammed, Bananding, Natalia et Humberto.
POSTER MERLE
De gauche à droite et de haut en bas : Dessins dede Macan, Omar, Marian, Mohammed, Natalia, Daniel, Adi, Mouhamed
LA DOUKA, SAINTES, 1ER OCTOBRE 2024
La Douka, c’est une cantine participative et un traiteur inclusif qui valorise la diversité culturelle. Créée en août 2021 par Shirley Petit-Duport. elle propose un espace d’expression et de création culinaires aux personnes migrantes, d’origine étrangère ou ultra-marine, afin de faire découvrir leurs savoir-faire et leurs cultures.
Mélano, Muna, Nicolas, Nour et Ferima ont participé à l’atelier encadré par Shirley et Daniel. Nous avons travaillé sur un dessin collectif autour du thème de la cuisine et des saveurs de leurs origines. Ensuite ils et elles ont exprimé ce que le projet de la Douka les apporte dans leur nouvelle vie en France. Leurs paroles sont un hommage à ce projet qui favorise la rencontre des cultures, la mixité et le vivre ensemble.
Poster la Douka complet
MIN’DE RIEN, POITIERS, 6 NOVEMBRE 2024
En collaboration avec Min’ de Rien, nous avons animé un atelier d’expression sur le thème des droits et son respect en lien avec le 35eme anniversaire de la Convention internationale des Droits de l’Enfant qui aura lieu le 20 novembre 2024. Min’ de Rien est une association qui apporte du soutien aux mineurs et jeunes majeurs qui rencontrent des difficultés eu égard à leur statut d’étranger. Elle naît fin 2016 à Poitiers, suite à plusieurs mois d’activités auprès de jeunes pris en charge par l’Aide sociale à l’Enfance ou exclus de ce dispositif de protection. L’association agit pour favoriser l’obtention de réponses à leurs problèmes et à leurs difficultés en les écoutant, et en les accompagnant auprès des institutions et associations, notamment pour l’accès au logement, à la sécurité, à l’éducation, à la santé, aux loisirs.
Poster « Les droits à respecter » réalisé par Habib, Oumar, Petit Bah, Karamba et Idrissa
D’après une idée de Béatrice Hernandez Naoun, éducatrice spécialisée
Présentation
Arrivés en France depuis deux, trois ou quatre ans, Lacine, Fodé, Ibrahim, Amadou, Moussa et Souleymane se sont d’emblée portés volontaires lorsqu’ils ont été sollicités pour participer à un atelier d’expression artistique sur le thème de la Migration Positive.
Celui-ci s’est déroulé le 5 juin 2021 à Grenoble au sein de locaux dans lesquels la majorité de ces jeunes avait suivi une scolarité à son arrivée en France. L’idée a été de leur donner la parole par le biais des moyens artistiques que sont la peinture et l’écriture.
Ainsi, après la réalisation collective d’une peinture (sur trame d’un planisphère), chacun a participé à des instants d’écriture déclinés en trois propositions :
Raconter une expérience positive vécue depuis l’arrivée en France, une rencontre, une découverte, un souvenir inoubliable : « Je me souviens… »
Transmettre des messages : aux jeunes qui ont migré en France, aux jeunes qui sont nés en France, aux jeunes restés au pays.
Évoquer un projet pour l’avenir, un rêve….
Ces textes personnels ont ensuite été apposés sur la peinture collective.
A l’issue de cette journée, les jeunes ont exprimé leur satisfaction non seulement vis-à-vis de leur création mais aussi de manière plus générale du fait d’avoir partagé un espace d’expression portant sur les aspects positifs de la migration.
– Je me souviens quand j’étais à Paris chez un ami. J’ai découvert le stade de Paris. On est allé regarder les matchs. J’ai mis de l’ambiance c’était trop bien ! Je me souviens quand j’étais à la Villa Mansard. On a tourné un film avec des migrants. On a tourné un peu partout, au DSF, à la Villa, à Victor Hugo. J’étais grave content de participer à ce film ! Moussa
– Je me souviens entre la frontière Italie et la France, j’ai rencontré une dame super sympa. Elle m’a aidé à traverser la frontière et après m’avoir aidé à la frontière, elle m’a ramené chez elle. J’ai fait la rencontre de son mari et de ses enfants. Ça a été un moment inoubliable pour moi. Et après, j’ai fait de la découverte de la ville de Briançon qui avait de très beaux paysages. Lacine
– Je me souviens, à mon arrivée en France, je ne savais pas parler français, ni écrire. Quatre ans plus tard, grâce à l’école française, j’ai appris à parler et écrire et cette année je passe mon bac en électricité. C’est quelque chose d’incroyable à laquelle je ne m’attendais pas du tout à ce niveau-là! Je me souviens au lycée, avec la prof d’arts plastiques, on avait fait un film d’animation. On avait fabriqué des personnages en pâte à modeler et des objets en carton ! C’était génial ! Souleymane
– Je me souviens, de mon arrivée à Grenoble en 2018. J’étais dans un foyer qui s’appelle la Villa Mansard. Je me suis fait plein d’amis dans ce foyer. Ensuite les éducateurs m’ont inscrit au DSF, là où je prenais des cours de français. Au DSF j’ai rencontré des profs super gentilles et sympathiques. Ces profs-là m’ont appris plein de choses. On a fait plein de sorties ensemble, une visite au musée de Grenoble et d’autres. Fodé
– Je me souviens le premier jour que j’ai rencontré Thibaud à la gare de Grenoble. C’est un jour inoubliable pour moi. Il était juste à l’entrée de la gare. C’est lui qui m’a accompagné à l’Adate (une association qui accompagne les jeunes mineurs isolés à Grenoble). Il y avait une dame qui s’appelait Juliette à l’accueil. Elle m’a dirigé vers une dame qui s’appelle Sarah, une dame très gentille. Grâce à Thibaud et à cette association, je me sens très bien à Grenoble. Amadou Diallo
– Je me souviens quand je suis arrivé en France. J’étais à la gare de Grenoble et j’ai rencontré une bonne personne qui m’a aidé à trouver l’Adate. Ils m’ont bien accueilli. J’étais très content pour ça. Je me souviens aussi quand ils m’ont emmené au foyer le Charmeyran. J’ai commencé au DSF. Au début je ne comprenais rien en français et grâce aux profs j’ai bien appris la langue. Je me souviens aussi quand on a fêté la fin de l’école. On a bien fêté, c’était un moment très cool. Ibrahim
MESSAGES…
Aux jeunes qui ont migré en France :
– Aux jeunes qui ont migré en France, je voudrais les encourager pour aller à l’école, pour comprendre la langue, pour avoir un travail et pour respecter les gens et les règles françaises.
– Mes frères et sœurs migrants en France, j’aimerais vous dire soyez courageux, soyez sérieux. Regardez toujours devant, l’avenir nous dira !
– Mon message pour les jeunes qui ont migré ici en France, comme moi, c’est de ne pas oublier là d’où l’on vient et de ne pas être des personnes hors la loi et respecter toujours les lois françaises.
– Les migrants, je vous conseille de travailler et aussi la langue française. C’est plus important. Surtout, n’abandonnez jamais !
-Bon courage, je suis de tout cœur avec toi. Bon courage, je suis impressionné par ta volonté d’aller toujours de l’avant. Bon courage. Je ne me fais pas de souci quant à tes capacités. Bon courage car il vaut mieux avoir des remords que des regrets. Le courage est une force de caractère qui permet de faire face à un danger. Le courage demande de l’audace et une volonté farouche de ne jamais abandonner et d’avancer coûte que coûte.
Aux jeunes nés en France :
– Aux jeunes nés ici, je vous conseille de respecter les migrants. Nous tous on est pareil, on est humain. On peut être ensemble, faire connaissance et vivre ensemble.
– J’aimerais dire aux jeunes nés en France que nous sommes fiers d’être blédards et que vous n’êtes pas mieux que nous.
Aux jeunes restés au pays :
– Aux jeunes restés au pays, je voudrai dire : protégez vos parents parce que l’aventure c’est pas trop facile, la route est dure. Il y a des morts de faim, de froid, des noyades…
– Les frères, c’est mieux de rester en Afrique plutôt que de risquer votre vie au milieu des baleines et des requins. Alors l’Europe n’est pas un paradis sur terre !
– Chers frères et sœurs africains, nous devons tous lutter pour que chaque homme et chaque femme ait le droit de se présenter à toutes les organisations qui font les lois. Tous les gens auront des droits de participer à l’administration du pays, dans les organisations qui font les lois. Tous les groupes nationaux et toutes les races auront des droits égaux dans les organes de l’état, dans les tribunaux, dans les écoles. Chaque peuple aura le droit d’utiliser sa propre langue et de développer sa propre culture et ses coutumes nationales. La propagation et la pratique de la discrimination ou du mépris national, racial et/ou de couleurs sera un crime passible de sanctions. La richesse nationale de notre continent sera rendue à nos peuples. La propriété des richesses minérales enfouies dans le sol des banques et des industries en situation de monopole sera transférée au peuple dans son ensemble. Tous les citoyens auront des droits égaux de commencer à l’endroit de leur choix, d’avoir une activité industrielle et d’exercer tout commerce artisan ou professionnel.
MON PROJET, MON RÊVE …
– Je rêverais d’être un directeur dans une association qui aide les personnes en difficulté. Par exemple : les jeunes qui viennent d’arriver en France, des jeunes qui sont nés ici ou qui ont des difficultés à s’intégrer dans la société française ou ailleurs en Europe. Je souhaiterais construire une école primaire dans mon village et planter beaucoup d’arbres dans mon village et un peu partout dans le monde…. Amadou Diallo
– Mon projet est de travailler en France dans l’électricité. Développer ma propre boite et avoir de l’argent pour aider les enfants de la rue en Afrique. Souleymane
– Mon rêve est d’avoir mon CAP, mon permis de conduire et mon titre de séjour et continuer à travailler sur ma confiance. Moussa
– Mon projet est d’avoir des diplômes qui peuvent me permettre d’avoir du travail dans n’importe quel domaine de la maçonnerie et d’avoir un bon statut social. Lacine
– Je rêve d’avoir vachement d’argent et aider ceux qui ont besoin d’aide. Fodé
– Plus tard j’aimerais avoir un travail, avoir un métier : étancheur. Devenir chef d’entreprise. Ibrahim
Podcast 8- Les aspects positifs de l’expérience migratoire dans un contexte d’urgence
Dans le cadre d’une mission de terrain début Juin 2021, nous sommes allés à Briançon pour rencontrer Le Refuge Solidaire, association qui offre une étape aux personnes migrantes qui arrivent de l’Italie. En ce moment, elles sont environ 100 par semaine à venir y trouver un toit et un repas pour quelques jours. Pauline, salariée au Refuge, a accepté d’être enregistrée et nous raconte l’histoire de ce refuge et de celles et ceux qui s’y arrêtent.
Podcast 7- Ce que les jeunes migrants apportent au niveau scolaire ou professionnel (personnel enseignant, entreprises, professionnels de santé)
Nous avons aussi discuté avec des professionnels de l’éducation, salariés en entreprise et dans le domaine la santé, qui rencontrent ces jeunes dans le cadre de leur travail. Nous nous sommes rendus dans deux lycées pour échanger avec les CPE, avons interviewé deux maitres d’apprentissage, et échangé avec l’équipe médico-sociale du relais Georges Charbonnier, une permanence d’accès aux soins et à la santé sur Poitiers.
Pour chacun de ces milieux professionnels (éducation, formation, santé), nous avons questionné les motivations à accueillir des jeunes étrangers, et leur positionnement dans cette démarche d’accueil.
La présence de jeunes migrants permet-elle d’évoluer sur les plans professionnels et personnels ?
À la question « quels messages voulez-vous faire passer ? », les jeunes reviennent souvent sur les fausses informations véhiculées par les médias. Ils mettent en garde sur l’influence des réseaux sociaux, qui diffusent des réalités biaisées, où la vie en Europe serait facile et l’argent tomberait du ciel.
Pour ce podcast, nous avons pu enregistrer treize discussions avec des jeunes migrants âgés d’environ 20 ans. Ils et elles viennent de pays d’Afrique de l’Ouest, la plupart sont arrivés en France en tant que Mineurs non accompagnés, et habitent désormais dans la Vienne ou en Isère.
Podcast 5- Les aspects positifs de l’expérience migratoire : le point de vue des jeunes migrants
Dans cet épisode, nous cherchons à comprendre les aspects positifs que les jeunes vivent au quotidien. Nous avons pu enregistrer treize discussions : âgés d’environ 20 ans, ils et elles viennent de pays d’Afrique de l’Ouest, la plupart sont arrivés en France en tant que Mineurs non accompagnés, et habitent désormais dans la Vienne ou en Isère.
Pendant nos riches discussions, nous avons évoqué leurs belles rencontres, leurs découvertes, leurs réalisations qui les rendent fiers aujourd’hui, et leurs rêves pour le futur.